Très сâlіп, ma réponse courte tient dans la phrase de fin en italique si tu veux gagner du temps.
En réponse au message de tres-саlіп :
En réponse au message de parfum-de-femme :
Désolé, je ne crois qu' à la réincarnation des… ongles…
En temps de guerre les soldats ont le droit de tuer l'ennemi qui voudrait les tuer.
En temps de paix on n'a pas le droit de tuer le terroriste arrêté qui lui vient de tuer plusieurs compatriotes en France.
Car la peine de morts qui autrefois pouvait être prononcée par les tribunaux a été abolie. et remplacée par la prison à perpétuer qui n'est plus appliquée que pour une peine de 30 ans.
De sorte que le droit de mort n'existerait plus.
Ce qui est énoncé n'est pas exact, juridiquement parlant:
Le droit de mort est gravé dans la loi, dans le cadre de la légitime défense.
Je peux tuer à mains пuеs quelqu'un qui braque un couteau sur moi et je ne serai pas poursuivi et mon casier judiciaire restera vіегgе.
En réponse au message de tres-саlіп :
Or Vincent Lambert n'était pas un ennemi, pas un terroriste seulement un handicapé incapable de ce défendre.
Et dans l'impossibilité de faire valoir sa volonté de ne pas rester dans l'état qui était le sien…
En réponse au message de tres-саlіп :
Or la juridiction française a autorisé le médecin soignant à le tuer. De quel droit?
Le droit conféré par la loi Léonéti 1 et 2…
En réponse au message de tres-саlіп :
Est-ce que tous les handicapés de naissance qui eux aussi ne servent à rien doit on avoir le droit de les ruer?
Il n'est pas question d'utilité pour la société mais d'utilité pour lui-même…
En réponse au message de tres-саlіп :
L'absurdité du droit français a dépassé ses limites car tout médecin peut décider que ne pouvant soigner une maladie incurable il a le droit de tuer son patient!
Donc, tu parle bien de droit après avoir demandé: "de quel droit ?"
Le droit en question encadre le truc de façon pas trop conne quand même…
Un médecin seul n'a pas ce pouvoir car c'est le fruit de décisions collégiales, d'expertises médicales renouvelées.
On peut d'ailleurs noter que, par contre, un médecin urgentiste peut tout à fait exagérer de manière totalement déraisonnable et de son seul chef et "fabriquer" un légume…
En réponse au message de tres-саlіп :
Où allons nous?
Laisser les assassins jоuіг du droit de vivre et tuer des innocents!...
Assassin est un terme qui a un sens…
C'est celui qui tue, qui commet un homicide avec préméditation ou guet-apens.
Alors que l'on est simplement dans un contexte d'arrêt de traitement vis à vis de quelqu'un qui n'est pas viable…
Comme je l'ai expliqué en long, en large et en travers, quelqu'un dans son état n'est pas viable, même s'il respire sans assistance.
Je ne n'étendrais pas encore une fois là dessus…
Le fait de cesser de l'alimenter est, à mon sens, juste une hypocrisie.
Personnellement, je suis pour l'injection de chlorure de potassium au lieu de ne plus l'hydrater et laisser son taux de chlorure de potassium augmenter par blocage des reins.
Le résultat est le même mais il faut attendre quelques jours au lieu d'une minute…
Là où tu parles d'assassinat, on met volontairement un terme à la vie de quelqu'un par humanité.
Là où tu mets en avant des principes, il est juste question d'amour, de constat que la messe est dite, qu'il est raisonnable que sa vie s'achève à ce moment.
En réponse au message de tres-саlіп :
Voilà le résumé de mes pensées sur ce sujet de société en France où le droit de mort est rétabli contre ceux qui ne peuvent pas protester!
Je les respecte, dans la mesure où tu accepte la contradiction.
Mais voyons les choses telles qu'elles sont:
On a un droit de vie ou pas dès qu'on met une сароtе ou qu'on prend la pilule.
On exerce ce droit dès que l'on invente une technique médicale, avec le choix de la mettre en œuvre ou pas.
Chaque fois qu'un oncologue annonce qu'une tumeur n'est pas opérable, il condamne son patient à mort.
Pourtant, de temps en temps, pousser le bouchon un peu plus loin peut produire un bon résultat…
Cela ferait-il de lui un assassin à tes yeux
Non, l'assassin, c'est la tumeur ou, dans le cas de Vincent Lambert, l'accident.
La suite n'est que conséquences et le fait de pouvoir rajouter quelque mois ou année à cela ne pèse pas lourd à coté.
Le fond de la question de Vincent Lambert est le non respect de la volonté exprimé du malade.
À part ses parents qui l'ont considérée pour rien, les autres membres de la familles et, de mémoire, un collègue de travail ont témoigné de la réalité de sa volonté de ne jamais se retrouver à la place des gens en vracs qu'il voyait tous les jours au boulot.
Qui est tu pour lui retirer cette volonté
Tu peux ne pas être d'accord pour toi même.
Mais pour lui
Tuer quelqu'un qui en est demandeur est un service et une humanité qu'on lui rend quand le faire à quelqu'un qui veut continuer à vivre est un meurtre.Tout est résumé dans cette dernière phrase…