"Je crois, pour répondre à Thheo, nous ne sommes tous enclins à une intempérance facile et que nos modes de vie contemporains nous conditionnent justement à ne pas faire preuve d’une juste mesure : l’égotisme devient norme, une consommation outrancière vise à satisfaire des passions égoïstes et des besoins artificiels. La relation à l’autre en devient pouvoir ; source de frustrations, elle mène au total à l’isolement."
Dans ce contexte Il est vain d espérer qu'une égalité de personnes a personnes soit ressentie de façon naturelle et évidente, les vieux démons du comportement humain sont a nouveau exacerbés.
L'égoïsme, l'incompréhension, le rejet ou le refus de débattre par vanité sont étayés par le confort dont nous jouissons.
Je ne suis pas philosophe et encore moins sociologue mais celà n'empêche, je suis toujours étonné de constater que certains égotismes cultivés, ou supposés, soient enclins à se positionner au dessus des "sans grades" pour reprendre une expression connue.
Dans une société intelligente les différences d'intellect ou de savoir devraient être acceptés au lieu d'être stigmatisantes.
Je pense très sincerement que l'éducation supèrieure doit ouvrir les esprits et ne pas servir uniquement a former des élites intouchables au commun des mortels.
Ou dans le pire des cas forger des comportements égocentriques congéпіtаlеs qui n'ont que faire des gens simples, dans ce cas la tempérence est illusoire puisqu'elle leur est inconnue.
J'ai tout de même beaucoup de difficultés a répondre définitivement a mes propres interrogations, l'éducation peut elle permettre une tempérence sociale ou accentue t-elle l'égoïsme ?
Ou ces deux sentiments sont ils déstinés a augmenter de façon Identique compte tenu de notre niveau sociétale ?