En réponse au message de psy_cat :
Ce concept est au-delà de la biologie. Je le rappelle, c'est un archétype. Jung a justement rompu avec Freud car il était prisonnier (obstiné) par sa toute puissante théorie sехuеllе et sa vision limitée de l'inconscient. Pour Freud, l'inconscient est uniquement personnel et concerne le refoulement de nos pensées et fапtаsmеs les plus inavouables (en gros). Pour Jung, c'est cela mais aussi autre chose : l'inconscient collectif et le Soi. J'y reviendrai une autre fois ^^
Je veux juste rappeler qu'avant qu'on ne décide de se pencher sur la théorie des genres, Jung avait déjà ouvert cette voie non discriminante, qui tente de remettre le masculin et le féminin à sa juste place, en complémentarité. Il reste un homme de son temps mais résolument en avance sur son époque comme tant d'autres philosophes. :)
C'est justement parce que l'univers est infini qu'on peut pencher sur cette hypothèse.
En physique quantique, on parle de point 0 ou d'énergie du vide. Elle correspond au plus faible taux d''énergie possible d'un système physique quantique lorsqu'il est dans son état fondamental, donc quand toute autre forme d'énergie n'est plus, ce qui peut correspondre à l'unicité. Ce qui peut symboliser la frontière entre d'une part une réalité (énergie) relative et une réalité (énergie) absolue.
Si je maintiens que d'un côté, il y'a une réalité relative et de l'autre une réalité absolue, je suis dans la dualité mais si je me réfère au point zéro, je peux conclure que les deux cohabitent ne faisant donc qu'un, je suis dans l'unicité.
Quelque part, partir de l'idée qu'il y'a un environnement avec des éléments qui pour certains fusionnent et cohabitent, donc, sont compatibles, et d'autre part des éléments incompatibles, n'est-ce pas dual ? À contrario, partir de l'idée qu'un environnement est en constante mutation et transformation, n'est-ce pas uni ?
Du coup, en me référent à ce point zéro, je peux en conclure que si certains éléments sont compatibles et d'autres incompatibles, ils cohabitent ensemble ce qui me ramène à l'unicité et à l'idée que tout se transforme dans l'univers.
Nous ne pourrons jamais (enfin, il ne faut jamais dire jamais, la science progresse chaque jour) parcourir celui-ci dans son entièreté, mais celui-ci est en constante évolution tout comme tous les êtres vivants dont nous-mêmes. "Rien ne se perd, rien ne se crée tout se transforme" (Antoine Lavoisier) L'univers serait donc un tout qui se régule et obéit à ses propres lois et nous sommes, de ce point de vue, sоumіs à ces lois. Qui sait même si le Big Bang a eu vraiment lieu ? Peut-être sommes-nous dans un tгоu noir dont le Big Bang a été la résultante, peut-être notre galaxie évoluera, se transformera à nouveau. Toutefois, nous restons dans un même environnement (impermanent, instable et mouvant ?) que certains qualifient de "divin". Je suis d'accord avec toi dans l'idée qu'il faut en finir avec le dogme mais en prenant garde justement de ne pas créer d'autres dogmes, y compris ériger ce que nous tenons pour vrai en vérité absolue. ;) Gardons ouvert le champ des possibles ! :)
Mais il est très difficile pour l'égo, et c'est normal, c'est sa raison d'être et notre moyen de survivre (il ne faut surtout pas le tuer comme le prétendent certains), d'accepter ce qu'il ne peut comprendre. Il a besoin de comprendre ! C'est pourquoi il juge, confronte, remet en question (et au fond, heureusement, car sinon nous n'avancerions pas !) Il est le moteur de nos ехрéгіепсеs. :)