En réponse au message de pifou :
Climaxx je t'aimes bien mais c'est quand meme le nivèlement par le bas, le communisme c'est un médecin ou un ouvrier au meme salaire
je ne sais pas vraiment si c'est vraiment viable
le salaire au mérite c'est la meme chose et vous l'avez tous bien explique
Il ne s'agit pas d'égaliser les salaires mais de diminuer l'écart et surtout l'échelle des salaires.
Par ailleurs, quand je vois les angoisses viscérales de millions de travailleurs et de chômeurs, et de retraités, je crois que l'urgence est vraiment à ce que CHACUN puisse décider, en commun avec tous les autres, de l'orientation de la production (planification sоumіsеs aux travailleurs réunis en assemblées) - ce qui exclut le salaire au mérite, arbitraire, humiliant, incitant à la productivité sans contrepartie salariale garantie collectivement - et de ce qu'il ne crèvera pas de faim ou faute de logement !
Et cela exige l'expropriation des capitalistes, une minorité !Voilà le programme d'urgence ! Ne pas être réduit à la mendicité ! Pifou, les individus ne demandent pas le Pérou, que je sache, pour la plupart mais de pouvoir vivre, et trouver de l'intérêt à vivre en n'ayant pas pour but de "devenir riche", mais de créer utilement : voilà un modeste programme.
Mais ta remarque n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd : K. Marx lui-même évoquait le "communisme de caserne", celui où, les conditions de production n'étant pas réunies, il n'y aurait que pelures à se partager : ce n'est pas le cas actuellement ; les conditions du socialisme sont plus que mûres et elles commencent à pourrir, comme notre société, sur pied !
Oui, les conditions de la socialisation des moyens de production sont réunies : grands trusts organisés, des forces productives qui n'en peuvent plus d'être corsetées par le profit, des progrès qui deviennent des régressions chaque jour.
Je ne suis pas un doctrinaire, ni un visionnaire, je considère l'état des choses et la réaction en cours contre les conditions de travail et sa rémunération : c'est une guerre, vraiment !
Voilà pourquoi je suis un communiste anti-stalinien !
Et, je le regrette, il n'y a pas de révolution assurément définitive, sans possibilité de contre-révolution (bolchevisme versus stalinisme, en bref).